L’enseignement de la Culture religieuse est défini par le Ministère comme « un enseignement laïque du fait religieux  » , c’est à dire transmettre des connaissances objectives sur les grandes religions, ce qui le différencie de l’objectif la Pastorale ( ou catéchèse) qui vise à partager et expliquer la foi chrétienne.

Remarquons que cet enseignement a été prévu aussi bien pour les établissements publics que pour les les établissements privés sous-contrat, comme Saint-Elme. Mais faute de financement public, la Culture religieuse est actuellement prise en charge seulement par les établissements qui le souhaitent, sur leurs fonds propres.

A l’origine, le projet se basait sur le constat d’un syndicat de parents d’élèves, validé par le Ministère : les faibles connaissances des élèves en matière de Culture religieuse les pénalisent en Histoire, en Français, en Philosophie et les empêchent de bien comprendre certaines questions de la société actuelle ( les intégrismes, les débats sur la bioéthique, le conflit israélo-palestinien, les sectes, etc…).

Mon enseignement se base sur un contenu imposé puis sur un contenu proposé. Le contenu imposé est l’étude du judaïsme, puis du christianisme et enfin de l’islam      ( les deux premiers trimestres). Le contenu proposé est élu par les élèves parmi dix possibles. Par exemple, les années précédentes, les sujets élus ont été le Diable dans les trois monothéismes, la différence entre secte et religion, le vaudou ou le bouddhisme…

Ma pédagogie repose sur la variété des supports: oral, écrit (une photocopie de synthèse), vidéo (un documentaire) et sur la rencontre avec un professionnel de la religion, dans le lieu sacré correspondant. Apres avoir étudié une religion en cours, nous rencontrons un rabbin à la synagogue d’Arcachon, un prêtre catholique à l’église Saint Ferdinand et un imam dans une salle de prière à Bordeaux.

Ces rencontres ont plusieurs objectifs pédagogiques : compléter et réactiver les connaissances théoriques, engager un dialogue avec l’officiant pour comprendre que la religion n’est pas qu’une question de savoirs mais aussi  de cœur, et enfin s’imprégner du lieu sacré pour tenter de percevoir l’émotion spirituelle qu’il peut dégager.

Rencontre avec le Rabbin d’Arcachon : étude du judaisme et prévention de l’antisémistisme

Synagogue d’Arcachon / Elèves de 2nde

Décembre 2023

Décembre 2016